« J’adore mon village, j’y ai tout de suite été adoptée, mais j’avoue avoir une pointe de chauvinisme pour le hameau de LEVIMPONT ». Cette adoption pour Annie remonte à 53 ans, lorsque Jean-Claude POINT, tombé sous le charme d’Annie la fille des crémiers de Dourdan, décida d’y prendre le beurre et la crémière avec, pour l’amener au Moulin de LEVIMPONT, l’entreprise familiale depuis plusieurs générations dans laquelle il travaille et qui fermera définitivement en 1971. Le couple partage la passion du jardinage et particulièrement de l’attelage. Annie nous confie qu’elle aime les belles choses, les belles tables ; et c’est il y a plus de 20 ans qu’elle s’est lancée dans l’art très exigeant de la peinture sur porcelaine. Initiée par Véronique Garcin, elle effectue plusieurs stages pour se perfectionner, dont un essentiel auprès d’Esther BATISTA, artiste brésilienne de renommée internationale. Elle découvre que son médium ne sera ni la toile, ni le papier mais bien le canevas blanc de la porcelaine. Elle peint essentiellement l’hiver, lorsque le jardin est au repos. Cette passion l’aide à cultiver sa sérénité, « lorsque je peins, je ne pense plus à rien ». Elle choisit d’abord les objets et puise ensuite son inspiration dans son environnement pour décider du motif avec pour principale prédilection les fleurs. Annie propose à la fois des objets utilitaires : (assiettes, tasses, …) ludiques pour marquer des naissances ou des évènements (baptêmes, etc.) ou des œuvres à proprement parler tels que des vases ou des lampes. Elle peut peindre sur commande et réalise régulièrement des portraits d’animaux. Annie a travaillé quelques années à la garderie de Saint-Cyr où quelques petits écoliers chanceux ont pu profiter des ateliers qu’elle a proposés lors de sa présence.
Si vous souhaitez joindre Annie POINT : 01 64 59 03 54
Gérard Naprous, fils de Daniel, chef de la Résistance à Saint-Cyr, a fondé la prestigieuse société The Devil's Horsemen dans le secteur du spectacle. Né à Saint-Cyr dans les années 1950, Gérard a grandi entouré de chevaux de trait. Sa passion a débuté avec Loulou, un Percheron gris qu'il montait en secret. À dix ans, fasciné par le tournage des "Trois Mousquetaires" dans notre village, Gérard a décidé de consacrer sa vie aux chevaux.
Après l'école, il a travaillé comme palefrenier, puis s'est formé en équitation classique. Devenu moniteur, il a fini par intégrer le monde du cinéma comme cascadeur. Pendant cinq ans, il s'est consacré entièrement aux chevaux, travaillant sept jours sur sept. Il a aussi joué au Lido à Paris, évoquant cette période comme une alternance entre "famine et survie".
En 1971, un spectacle à Blackpool l'a conduit en Angleterre. Un an plus tard, il y est retourné pour réaliser son rêve de créer une équipe de cascadeurs. Après des débuts modestes, Gérard a acheté ses premiers chevaux et commencé à construire sa remarquable collection de calèches (aujourd’hui, l’une des plus grosses collections mondiales).
La carrière de Gérard, chef régleur, cascadeur, a décollé en 1976 avec des spectacles de joutes médiévales. Malgré les difficultés, l'entreprise s'est développée. Ses enfants, Daniel et Camilla, ont rejoint l'aventure très jeunes. Au fil des ans, Gérard a bâti un centre équestre impressionnant et enrichi sa collection de calèches, qui a attiré l'attention du défunt duc d'Édimbourg, époux de la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne, expert en conduite d’attelages.
The Devil's Horsemen est devenu le principal fournisseur de chevaux, harnachements, calèches, charrettes, … pour le cinéma britannique, collaborant avec des géants comme Disney, HBO et Netflix tout en préservant un patrimoine équestre unique au monde (Willow, Highlander, Indiana Jones, Downton Abbey, Peaky Blinders, Games of Thrones, the Crown, Star Wars, etc.)
Malgré son succès international, Gérard maintient des liens forts avec Saint-Cyr. Il assistera avec sa famille à la commémoration de la plaque « Daniel Naprous » lors des prochaines Journées du Patrimoine en septembre, honorant ainsi ses racines et l'héritage de son père.
Khaled ALKHANI nous a réservé un accueil chaleureux, d’emblée il nous explique à quel point il aime Saint-Cyr, son village d’adoption, comme il s’y sent bien, que tous les Saint-Cyriennes et Saint-Cyriens sont les bienvenus chez lui. Au passage, il nous confie qu’il a deux interviews coup sur coup dans la même semaine, une pour le New York Times, et la nôtre pour le bulletin municipal. Sans apitoiement, Khaled commence à nous raconter son histoire. Il est né en 1975 en Syrie, à Hama, ville qui fut martyrisée. Il a 7 ans lorsque son père, ophtalmologiste, est sauvagement assassiné pendant le massacre de Hama sous la présidence de Hafez El Assad en février 1982. Pourtant poussé à être médecin, il dessine et peint puis part à Damas faire ses études aux Beaux-Arts. Aussitôt, il réussit à vendre ses tableaux pour vivre sa vie d’étudiant. Il expose à Damas, puis au Koweit, en Jordanie, au Liban. Mais il est contraint de quitter son pays car il est recherché pour avoir pris part aux manifestations dans les faubourgs de Damas contre le président Bachar el-Assad et avoir publié une série d’articles dénonçant le massacre de Hama longuement considéré comme un tabou dans l’histoire syrienne. D’abord réfugié politique en Allemagne, il arrive à Paris en 2011 où il attend une année avant de se relancer dans son travail. Horrifié par la violence de son pays, il peint des tableaux très violents montrant des visages noirs défigurés et la foule agitée. Au bout de 4 ans, l’atelier parisien devient trop étroit. En cherchant sur le site "Se Loger", Khaled tombe sous le charme de la région du Dourdannais et lorsque l’agent immobilier l’emmène visiter sa future maison, il nous raconte la véritable émotion qu’il a eue en arrivant à Saint-Cyr : "en montant la côte des Loges, mon cœur s’est mis à battre." Khaled découvre la couleur, la lumière, l’ordinaire de la liberté (marcher, parler, discuter, regarder, créer sans limites). On constate beaucoup d’énergie dans son art aujourd’hui, des portraits de femmes aux couleurs essentiellement primaires : "bleu du ciel, rouge du sang, vert de la nature". Afin de vous faire partager l’univers artistique de Khaled ALKHANI, nous envisageons une exposition dans la commune à l’automne prochain.
Il est bon de se laisser conter des histoires d’enfants de notre village. Nous rencontrons Pascal MOULIN, dont les antécédents généalogiques remontent jusqu’à l’an 1654, autant dire qu’il s’agit de la famille la plus ancienne recensée à Saint-Cyr-sous-Dourdan. Pascal a passé les 17 premières années de sa vie à Levimpont, puis au Pont-Rué. Ses obligations professionnelles l’ont amené à quitter le village où il est naturellement revenu il y a 5 ans pour sa retraite. Pascal MOULIN élève des épagneuls bretons. Une véritable passion pour laquelle il a été récompensé à de nombreuses reprises, y compris au prestigieux concours général agricole lors du dernier Salon de l’Agriculture, en remportant le premier prix du groupe 7 CACS (chiens d’arrêt) avec sa chienne Princesse IV de la Plaine Marat.
Mais ce succès n’est pas le premier pour lui qui depuis 30 ans assouvit sa passion pour cette race. Lorsqu’il était enfant, le rendez-vous de chasse avait lieu devant la maison, il suivait toute la journée un chasseur avec un épagneul. A 16 ans, il achète son premier chien et depuis il a toujours possédé des épagneuls bretons. Il a 17 ans quand il participe avec son chien à un premier test d’aptitude naturelle. « Les juges m’avaient alors dit que je devrais participer à des concours et que cela pourrait être intéressant » se souvient-il. Après les concours, Pascal a franchi le pas et est devenu éleveur. Il a donc créé l’élevage de Saint-Alamo. Mais pas question pour lui de devenir un gros élevage. «Je suis un passionné et je fais une portée de temps en temps » Face a des professionnels, Pascal Moulin s’appuie sur sa passion et son amour des épagneuls bretons, et il n’a pas à rougir de ses performances. « Je me confronte à des gens dont c’est le métier, mais j’ai réussi à faire des doublés en championnat de France. Ses chiens obtiennent des certificats d’aptitude au championnat international de beauté, IB comme on dit dans le jargon des éleveurs, la plus haute récompense en championnat de France. Ce qui explique qu’il ait été désigné par le passé meilleur éleveur de France.
Pour avoir cette réussite, les rencontres sont également essentielles. Pour Pascal, c’est celle avec Didier Desprez, éleveur à Richarville qui a tout changé. « C’était un des plus grands éleveurs de France. J’ai énormément appris avec lui, notamment sur le toilettage. Il avait un nom reconnu dans la cynophilie française. Je suis allé partout en France avec lui pour des concours, c’était un grand monsieur ». Le TAN (Test d’Aptitude Naturelle) qu’il organisait chaque année à Richarville perdure aujourd’hui encore avec Pascal MOULIN. Le prochain est prévu le 1er septembre 2024. C’est ouvert à tout public. Il reste à souligner que Pascal MOULIN doit aussi son succès à sa compagne Nathalie ETOURNEAU qui partage sa passion pour ce chien d’arrêt.
Notre village regorge de citoyens artistes, entrepreneurs, passionnés et engagés de tous âges. Jonathan SCHERRER nous a présenté « La Fresque du Climat » et nous a expliqué le défi et l’urgence que représente le réchauffement climatique et proposé les actions concrètes que nous pouvons mettre en œuvre. Jonathan est arrivé à Saint-Cyr en 2009, car c’est là qu’il a trouvé le lieu qui cochait toutes les cases pour s’installer avec sa famille : un petit village, la proximité de son travail et des écoles pour ses deux fils et surtout un cadre « très nature ». Une évidence pour lui, puisque la nature il la côtoie depuis son plus jeune âge. Il a vécu les sept premières années de sa vie dans les grands espaces canadiens avec un père ornithologue et passé beaucoup de temps dans un chalet familial en pleine Vallée d’Abondance.
Lors des quinze dernières années, constatant l’évolution de la dégradation de la biodiversité, il a décidé de s’engager. Tout d’abord au sein de l’entreprise qui l’emploie, AZKO NOBEL, marque de renommée mondiale dans la fabrication de peintures et de revêtement, par nature polluante. En endossant la casquette de chargé de travaux neufs et de maintenance Énergie et à force de formations poussées il est parvenu à hisser le site de Dourdan au rang de pionnier au niveau mondial pour la gestion de l’Énergie. Le site est certifié ISO 50 0001 depuis 2015 et, à production égale, la consommation de la société a diminué de 40% en 10 ans. Fort de cette expérience, Jonathan a monté son auto-entreprise indépendante ECOLIBRI qui propose des formations de sensibilisation au dérèglement climatique et à la biodiversité en deux versions : adulte et junior.
Il rejoint ainsi les 45 000 « fresqueurs » qui ont formé depuis 2015 plus de 1 million de personnes dans le monde, grâce à un outil pédagogique français, formé de 42 cartes, traduites en 45 langues. Cette approche innovante, unique au monde, rencontre un grand succès démontrant ainsi l’importance des enjeux climatiques au niveau mondial.
ECOLIBRI – Jonathan SCHERRER – ecolibri.conseil@gmail.com
FLAVIE HEINZ – « La Bouquetière »
06 84 23 84 20 (labouquetière.flavieheinz@gmail.com)
14, rue de Bandeville - Saint-Cyr-sous-Dourdan
En venant au marché de la Ferme des Tourelles, vous avez forcément été attirés par le stand de Flavie avec ses magnifiques fleurs et feuillages. C’est à la suite de la longue recherche d’une maison atypique dans un joli village tranquille, que Flavie s’est naturellement posée à Saint-Cyr avec son compagnon et ses deux jeunes enfants en février 2017.
Il y a un an et demi, à la suite de la période COVID, elle a décidé de se mettre à son compte et d’ouvrir chez elle son atelier éco-responsable dans lequel elle partage son savoir-faire et son amour de la fleur de saison. Vous pouvez y venir sur rendez-vous pour découvrir l’atmosphère de son cocon. Son savoir-faire, elle l’a acquis auprès de fleuristes renommés, et en particulier le Maître de la Fleur Eric Chauvin avec lequel elle a participé à plusieurs reprises à de prestigieux évènements tels les gigantesques décors du grand escalier de l’Opéra Garnier.
Flavie travaille sur commande (prévoyez un délai idéal de 48h) ou sur rendez-vous, assurant ainsi un accompagnement personnalisé de tous vos projets et afin d’assurer des bouquets de qualité, de la plus grande fraîcheur, adaptés à tous les budgets. Lorsqu’on lui demande si elle a une fleur préférée, Flavie, passionnée par son métier, nous assure qu’elle les aime toutes, mais avoue quand même un petit coup de cœur pour la rose O’Hara.
« La Bouquetière » vous propose aussi un abonnement floral qui consiste à fleurir votre intérieur de façon hebdomadaire ou mensuel. Elle souhaite également développer des animations d’atelier d’art floral entre amis.
Lors du marché à la Ferme des Tourelles le 4 décembre 2022, Ivanoé et Pacha, les deux adorables poneys prêtés pour l’occasion par le Haras de Paroti ont rencontré un vif succès auprès des enfants de Saint-Cyr présents pour l’occasion. Nous partons à la Ferme de Bistelle à la rencontre de Tiffany, responsable du Centre Equestre. Tiffany est née dans le chaudron de l’Equitation ; elle est originaire de Lamotte-Beuvron dans le Loir-et-Cher, où a lieu chaque année un des plus grands rassemblements équestres du monde. Alors qu’elle était étudiante en fac d’anglais, suite à l’achat de son 2ème cheval, elle prend conscience que sa vocation, c’est bien l’équitation et qu’elle en fera son métier. Elle recherche un maître d’apprentissage et c’est à Saint-Cyr, aux Ecuries de Bistelle alors gérées par Bernard Le Gouguec qu’elle va commencer en 2008.
En 2017, lorsque celui-ci décide d’arrêter, c’est naturellement Tiffany qui reprend seule les rênes et entreprend les travaux nécessaires pour redynamiser et rénover le centre équestre désormais HARAS DE PAROTI. Pour le confort des enfants, la priorité est la construction du grand manège couvert. Le Haras vous propose de découvrir ou de perfectionner votre équitation dans un cadre chaleureux avec de nombreuses formules : séances de découvertes, d’initiation et de perfectionnement en particulier ou en groupe pour enfants et adultes, Baby-poney à partir de 3 ans en séances de 30 minutes, organisations de compétitions, stages débutants et confirmés lors des vacances scolaires, anniversaires, etc.
D’où vient le nom PAROTI ? Ce n’est pas le nom d’un illustre ténor auquel on aurait soustrait une syllabe, mais un affixe que Tiffany a donné à ses chevaux ; qui est la combinaison des premières syllabes du prénom de ses parents Pascal, Rose-Marie et de Tiffany.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.harasdeparoti.com ou au 06 84 67 34 34.
Nous savions Saint-Cyr riche de talents littéraires et artistiques. Notre village a déjà séduit entre autres Cécile Aubry, Paul Giniewski, Paul Vialar, François Sureau, et Jean Vautrin, romancier, scénariste et lauréat du prix Goncourt en 1989. C’est précisément dans son ancienne et belle demeure située à Bandeville que nous allons à la rencontre de l’actuelle propriétaire depuis 1986 : l’artiste et écrivain Hélène de Vannoise.
Interprète de formation, elle possède un cursus de haut niveau dans la vie associative puisqu’elle est ancienne secrétaire générale des Vieilles Maisons Françaises (VMF), principale association française de défense du patrimoine bâti et paysager. Ses activités l’ont amenée à côtoyer beaucoup d’élus et d’autorités et c’est à quatre mains avec le préfet d’Eure-et-Loir, Nicolas Quillet alias Manuel Cordouan, qu’elle aborde l’écriture et cosigne en 2016 un premier roman : La vie au fond des yeux (Ella éditions). Puis piquée par le virus de l’écriture et inspirée par sa passion pour le patrimoine, elle prend la plume en solo pour un second roman : Le château des illusions (Ella éditions-2018), une intrigue psycho-policière qui se déroule dans l’atmosphère particulière d’un vieux château de province. Pour l’anecdote, Hélène nous explique que ce roman a entièrement été rédigé lors de ses trajets quotidiens en RER entre Dourdan et Invalides, où se situe. le siège des VMF.
En 2019, elle aborde un autre genre littéraire avec un recueil de nouvelles : Les larmes de rosée (Ella éditions) “C’est un jeu différent, on y met beaucoup plus ses tripes ou des idées qui ne peuvent faire l’objet de tout un roman.” Expérience réussie puisque le livre reçoit le prix Paul Noël 2019. Hélène confie la part d’humilité dont il faut faire preuve et pose la question : “Est-on écrivain si l’on n’a pas de lecteurs ?” La même année, elle ose aussi la poésie en accompagnant de ses lignes les photos pleines d’humour de l’album Les tout petits métiers (APPPF) du photographe d’art Yann Pendaries, puis en 2020 et 2022 signe deux beaux recueils dans lesquels textes et images se répondent, Malices et Mots-Cœur (Ella éditions) et L’Ange et le Magicien (Le Mot et l’Image), illustrés par ses photos, dessins, peintures, compositions florales ou œuvres en argile brute. “C’est un condensé d’émotions, un bonheur absolu à écrire !» nous dit-elle. Nous parcourrons ces recueils avec délice. Si comme nous, vous êtes séduits par l’œuvre d’Hélène de Vannoise, vous pouvez vous procurer la plupart de ses livres à la Ferme des Tourelles, en librairie ou en la contactant directement si vous souhaitez acquérir un ouvrage dédicacé. (helene.de.vannoise@hotmail.fr)
Vous avez peut-être déjà rencontré Jennie sur notre marché de la Ferme des Tourelles avec son sourire permanent et sa jolie blouse rose, car c’est maintenant une fidèle et régulière exposante. Saint-Cyrienne depuis 10 ans, cette entrepreneuse de 37 ans est aussi la maman de deux enfants âgés de 8 et 3 ans. C’est avec plaisir que nous nous sommes rendus le 10 juin à l’invitation pour l’inauguration de son institut Bien-Être & Beauté créé il y un an, l’humeur était festive ; Jennie a de quoi être comblée car le carnet de rendez-vous est bien rempli. Le pari était osé : reprendre des études pour installer un institut de beauté chemin de la Pierre percée, à Foisnard.
La preuve est que la passion et la confiance en soi mènent à la réussite. Jennie a toujours été attirée par les métiers de l’Esthétique, petite déjà, elle s’amusait à poser des vernis et maquiller les membres de sa famille. Après le bac, elle suit finalement les conseils de sa maman et s’oriente vers un BTS puis un master en développement et management des Ressources humaines. Elle travaillera 15 ans dans ce domaine, jusqu’à l’obtention d’un poste de cadre. Mais sa passion et l’envie de proposer des soins et du bien-être vont finalement reprendre le dessus et la mener à s’orienter vers une reconversion professionnelle. Elle retourne sur les bancs de l’Ecole afin de passer un diplôme d’Esthétique et réalise plusieurs stages afin d’optimiser sa pratique. “Pas simple de devoir réapprendre les leçons par cœur, c’était amusant de réviser en même temps que ma fille qui faisait les devoirs.” Elle termine son année avec les félicitations de ses professeurs et c’est avec un grand enthousiasme qu’elle ouvre quelque temps après son entreprise.
Pour elle, qui aime tant vivre à Saint-Cyr, c’était une évidence d’y proposer ses services. Ainsi, avec le soutien de son mari, elle a aménagé son institut chez elle et créé un véritable espace cocooning.
Jennie Bien-Être & Beauté
2 ter, chemin de la Pierre percée
91410 Saint-Cyr-sous-Dourdan
Tél : 06 71 14 90 02
Jennie-bien-etre-et-beaute.fr
160 Ha de notre commune ont été labellisés AB par l’agriculteur le 14 mai 2020 après deux ans de conversion.
Pour ce faire, de nouvelles cultures ont été introduites : soja, sarrasin, fèveroles, pois fourragers, trèfles, betteraves, triticales, pommes de terre pour la production de plants, et pommes de terre destinées à la consommation, dont une partie vous sera proposée à la vente sur votre commune.
Nous continuons par ailleurs à produire comme auparavant du blé, maïs, tournesol, seigle et orge. Le colza a dû être abandonné à cause de la pression insectes pour laquelle nous n’avons aucune solution en Agriculture Biologique.
Pour ces cultures, nous avons dû réinvestir dans un pulvérisateur, notamment pour les pommes de terre, plants très sensibles aux viroses transmises par les pucerons.
Nous pulvérisons très régulièrement de l’huile de paraffine sur le feuillage pour faire barrière mécanique à l’insecte. Nous l’utilisons également pour pulvériser la bouillie bordelaise et quelques oligo-éléments.
Dans tous les cas, ce sont des produits répondant au cahier des charges du label Agriculture Biologique.
Après avoir bataillé sévèrement avec les effaroucheurs sonores pour éloigner corbeaux, corneilles, et pigeons, très friands des semences mises en terre sans traitements de semence, ou des jeunes plantules bien croquantes (soja, tournesol), nous allons pouvoir nous préparer à la moisson et connaître le résultat des cultures d’hiver.
Les parcelles libérées de leur précédente culture, nous passerons à leur entretien : décompactage, faux semis, et fertilisation - produits organiques issus des effluents d’élevage ou naturels - lisier, fiente, écume de sucrerie, compost.
Ces produits sont souvent odorants; cependant indispensables pour couvrir le besoin des plantes. Nous mettons tout en œuvre pour réduire les nuisances en essayant de les enfouir le plus rapidement possible ou de les épandre avant une pluie.
Puis sur certaines parcelles destinées à accueillir une culture de printemps, nous implanterons un couvert destiné à piéger l’azote pendant l’hiver et éviter entre autre la pollution des nappes phréatiques.
Nous sommes convaincus que l’Agriculture Biologique va dans le bon sens pour la planète, le consommateur, l’agriculteur et les riverains.